Depuis toujours, les hommes sont fascinés par les oiseaux, par leur aptitude au vol, les couleurs de leur plumage mais aussi par leur chant.
Notre avifaune comprend des espèces de taille extrêmement petite tel que le troglodyte ou le roitelet, mesurant moins de 10 cm du bec à la queue, ainsi que des oiseaux majestueux tels que la cigogne, le cygne ou l’aigle, atteignant parfois plus de 2 m d’envergure.
Le milieu naturel
La plupart des espèces sont étroitement adaptées à un habitat déterminé. Le milieu dans lequel on observe un oiseau constitue en lui-même un critère de détermination. Il est peu vraisemblable d’observer en plaine un oiseau de montagne, tel que le chocard à bec jaune. Inversement, en montagne, on ne trouvera pas d’espèce nichant en plaine, tel que le rossignol philomèle. De même, un oiseau de milieu ouvert, tel que l’alouette des champs, ne se rencontre pas dans une forêt dense.
Toutefois, les oiseaux sont capables d’exploiter différents milieux. De nombreux rapaces tirent parti de la protection que leur offre la forêt pour nicher, mais ils chassent en milieu découvert. Dans le Sud de la France, le rossignol fréquente des milieux secs tandis que dans le Nord, il niche volontiers dans les ripisylves, c’est-à-dire les boisements en bordure des cours d’eau, car les températures y sont plus favorables.
Rapports avec l’homme
Bon nombre d’espèces vivent directement au voisinage de l’homme. Quelques-unes comme le moineau domestique, l’hirondelle de fenêtre nichent presque exclusivement dans les villes et les villages. Elles sont commensales à l’homme, c’est-à-dire qu’elles profitent directement de la présence de l’homme soit en trouvant refuge dans les bâtiments, soit en s’alimentant dans les décharges ou les mangeoires installées dans les parcs. De nombreux oiseaux s’installent aussi dans les jardins car ils offrent un substitut au milieu naturel.