Comme pour l’homme, une alimentation équilibrée est synonyme de bienfaits.
Deux types d’alimentations son à distinguer : l’industrielle et celle dite « ménagère ». Dans ce dernier cas, mieux vaut se faire conseiller par son vétérinaire pour équilibrer l’apport en fibres et protéines en fonction des besoins spécifiques de votre chat. Il est recommandé de favoriser des protéines blanches – poisson, poulet, jambon, fromage blanc-, car l’animal les digère mieux et elles épargnent son point faible : le foie.
Des aliments cuits
Il est par ailleurs préférable de cuire les aliments. Votre animal n’est pas sauvage donc cuisez sa viande. De plus les chats sont des gourmets, ils savent très bien faire la différence entre une vieille carcasse de poulet et de vrais morceaux tendres à souhait. D’ailleurs, s’ils n’aiment pas, ils ne mangent pas.
Un mix sec et humide
L’alimentation industrielle existe sous forme humide – pâtés ou sachets fraîcheurs- et sèches – croquettes. Il est préconisé le libre-service, surtout chez les chatons : cela leur apprend à manger à satiété et c’est plus adapté à leurs besoins. Si vous mixez les deux formes, il faut que ce soit dans la même journée pour ne pas perturber leur transit.
Un matou n’est pas glouton
Certaines marques, prenant en compte les plans alimentaire et médical, s’ajustent aussi aux besoins de l’animal, ce qui le dispense du coup de médicaments. Cela concerne surtout les seniors, à partir de 8 ans, et des chats souffrant d’hyperthyroïdie ou d’insuffisance rénale.
Enfin, contrairement au chien, le matou n’est pas glouton. Son surpoids est davantage lié à un manque d’activité ou à une alimentation bas de gamme, trop riche en gras et en sucre. Certains chats peuvent aussi se sentir un peu seuls et, le repas étant souvent associé à un échange de caresses, d’affection, ils peuvent être tentés de les multiplier…